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Les Artistes Plasticiens

Anne Vergneault
“Gambettes” (plongeuses) - Cale du port Boinot

Diplômée en 1989 auprès de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, elle fonde, avec un collectif d’artistes mettant en œuvre les arts plastiques dans l’espace public, la Compagnie KMK (cie-kmk.org) et s’y investit en tant que scénographe  jusqu’en 2009.


Installée depuis 2010 à Niort (79), elle développe aujourd’hui une recherche artistique plus personnelle, en tant que plasticienne, réalisant des expositions/installations mettant en scène son travail graphique, pictural et de sculptures.


Elle participe également à des projets associant scénographie, musique, théâtre, danse et arts plastiques.
(Cie Kumulus, Cie la Dernière Minute, le Bal TralalaÏtou, Quartet Buccal, Zygomat'hic, Patakapara, la rOUSSe , Lodela, Les Matapeste, le SNOB).

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Martine Hoyas
“En attendant la Marée” - Écluse de comporté

Je propose une installation constituée d’une quarantaine de sacs de couleurs vives et de tailles différentes suspendues par des poulies et des cordages de marin. Ils seront équilibrés entre eux ou maintenus par des ancrages symboliques

(radeaux, poutres, mâts...).


En attendant la marée, c’est une image poétique/insolite, un peu comme une forêt de sacs en suspension, tapissant les airs, en attendant l’embarquement évoquant l’idée d’un « entre - deux temps », celui d’une promesse d’amarrage avec des éléments issus de la mer en posture d’attente, comme suspendus face aux désirs du Pars_Cours vers la mer.

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Jean-Jacques Pigeon
“Ligne déroulée, d’une rive à l’autre”
Ile de la Belle Étoile

Du signe visuel primaire et universel au signe en volume.

 

Pour indiquer un mouvement et en particulier celui de l’eau, l’homme a eu recours à un signe graphique qui fait allusion aux méandres et à a spirale des remous. Et le mouvement du cours de la Sèvre Niortaise correspond à de magnifiques méandres qui se développent jusqu’à la mer. Sur l’ensemble de la planète on retrouve ce signe caractéristique du mouvement de l’eau.


Ce signe graphique, simple et universel, est l’élément plastique du projet. Placé dans le paysage de bord de Sèvre, il doit surprendre et intriguer le promeneur. Ici, c’est bel et bien un signe graphique résultant d’un geste simple et rapide qui prendra corps.

 

Sur-dimensionnée, cette sorte de spirale qui n’est au départ qu’une ligne en mouvement sur un plan devient une ligne possédant une épaisseur, une matière et une couleur.

 

Sa mise en situation en fait une sculpture à part entière, mais une sculpture qui prend tout son sens dans son contexte et dans son histoire.


De la bille de bois déroulé aux lamelles de bois développées

 

D’origine niortaise, j’ai passé mon enfance et mon adolescence dans le quartier de Saint-Florent, lieu d'implantation d’une usine importante de la région et d’envergure internationale, l’entreprise Rougier, spécialisée dans les bois déroulés pour la fabrication d’emballages et surtout de panneaux de contreplaqué. L’action de dérouler est conservée ici.

 

Comme un danseur qui déroule son corps dans l’espace, je garde une trace matérielle de ce mouvement ample qui se développe d’une rive à l’autre.

 

Pour matérialiser ce déplacement circulaire, des lamelles de bois collées ou vissées les unes aux autres en rendront compte. la ligne sera hérissée sur toute sa longueur mais conservera  son allure générale de boucles en développement.

 

Associés aux lamelles de contreplaqué, des branches écorcées et peintes accentueront le mouvement ondulatoire

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André Lamourère
"Flotte" - Quai Maurice Métayer face à la base nautique de Noron

André Lamourère : né en 1964, vit et travaille à Annonay après avoir vécu en région parisienne. Plasticien et scénographe diplômé de l’ ENS des Arts Décoratifs de Paris, il pratique le dessin, la sculpture, les installations « in situ » depuis quelques dizaines d’années.

 

En parallèle de son travail intime, il cherche l'inter action avec le public dans ses créations artistiques: théâtre de rue, ateliers ouverts, espaces de création nomades, projets partagés avec des personnes âgées…

 

De nombreux particuliers lui ont passé commande pour les éclairer ou lire le vent dans leur jardin et quelques architectes lui ont fait confiance pour créer des lampes, meubles ou enseignes… »

 

Ses travaux ont pris place dans les lieux suivants : Festival international des jardins de Chaumont sur Loire, Festiventu de Calvi, Festivals du Vent de Marseille, Berck sur mer, Genève, Fréjus… Festival « Envies Rhônements » de la cie Ilotopie, Journées du patrimoine à Créteil, Nuit Blanche aux Lilas, « L’Art chemin faisant » à Pont Scorff, Jardin Habité de la Brousse en Charente, « Lille 2004 » , « Festival de l’Oh » du Val de Marne, festival « Sous la plage » de la Guinguette Pirate, galerie Artkraft, Paris…

Philippe
Collonge-Sens

“La peau des arbres” - Pont Willy Brandt

Pendant mes études, le corps comme ensemble d’organes était mon sujet principal.

A ma sortie des écoles d’enseignement artistique, j’ai appliqué ces observations à l’organe le plus étendu de notre corps : la peau. Ma première exposition personnelle s’appelait Mues en 1998 et se tenait à Niort, une ville où la chamoiserie des peaux a marqué l’histoire industrielle.

 

J’envisage l’enveloppe corporelle comme une limite, celle qui nous garde à l’abri mais qui fait aussi barrage, qui masque et cache parfois la réalité. L’art peut effacer cette limite pour accéder au réel. Je l’expérimente en peinture, sculpture et performances, en dénichant ce qui se trouve derrière l’apparence.


Simultanément, dans l’association artistes de garde, dont l’idée était d’assurer une sorte de veille, de permanence au bénéfice des arts plastiques, nous avons partagé nos idées, envies et nous les avons mises en pratique par des jeux, semblables à ceux des mouvements DADA ou surréalistes, jeux qui donnaient un fil conducteur à nos expositions collectives jusqu’en 2011.


Le long de ce parcours, j’ai trouvé : des spirales, des matériaux d’emballage, l’empreinte humaine, ce qui reste, une silhouette, des ruines,  une ambiance post-apocalyptique. Une présence éclairante, un signal de ralliement, des outils rudimentaires, et la création dans l’espace public.

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Jean-Luc Rivault
“Vague à l’homme” - Fresnes de Chey

"Face à ce bois brut, tous mes sens sont en éveil pour en extraire toute la quintessence. J’observe, j’imagine, je respire sa veine, je sculpte la forme, j’envisage le moindre détail… pour finir tout en douceur, entre mes mains, afin de parfaire l’effet de polissage.


Mon activité tourne essentiellement autour de la sculpture et de l’ébénisterie, en matière de création. Je réalise des pièces uniques destinées à l’agencement d’intérieurs pour particuliers ou des cabinets d’architectes. Je revisite les meubles en assemblant toujours les matières et les couleurs, dans le respect des règles de l’art de l’ébénisterie.

 

J’utilise les bois régionaux, frêne, merisier, hêtre, érable, chêne, aulne, châtaignier et j’affectionne particulièrement le noyer pour l’aspect du bois veiné et le peuplier du Poitou comme essence locale.

 

Je travaille aussi bien le bois massif en alliance avec le métal et le verre. 

Cette démarche artistique a toujours été au cœur de ma relation avec la clientèle en fonction des tendances depuis 1988."

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Jean-Luc Rivault

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Emmanuele Barraud
"Tree-Bord" - La Roussille

Les jeux de lumière ont été très tôt au coeur de ma pratique artistique donnant lieu à de nombreuses mises en scène où je projette sur des arbres ou sur des façades des portraits en lien avec l’événement d’accueil.

 

2005 :  « Nuit Blanche » au Centre Georges Pompidou : Installation sur les trois niveaux de la bibliothèque de Beaubourg en compagnie de la plasticienne Marie-Edith Lessène.

 

2007 / 2012 :  Participation aux « Nuits Romanes »; scénographie lumière et projections sur arbres de motifs religieux empruntés au patrimoine local.
En parallèle je poursuis un travail d’atelier plus intime à l’intérieur duquel je revisite quelques uns des visages projetés ou encore ce dessin d'enfant que j'interroge depuis plus de vingt ans déjà.

 

Les changements d’échelle, l’importance du décor dans le rapport fond / forme et la présentation en série de ces portraits sont autant de sources de questionnements qui interrogent le visage et son rapport à l’individu qu’il représente.

 

Ce travail a été présenté à plusieurs reprises et notamment :

 

2014 : « série d’emprunts série d’empreintes » Installation plastique au Pilori à Niort

 

2016 : exposition aux Frigos de Paris 75013
« Si le jour paraît ; allons-nous en...» est une installation plastique / performance qui a pris forme en 2000  (résidence Abbaye aux Dames de Saintes ) et a été diffusée dans le cadre de divers festivals.
Parfois accompagnée par une danseuse et / ou un musicien, cette installation poétique de proximité constituée de boites à l’intérieur desquelles évolue tout un dispositif d’ombres animées par des bougies a pris récemment une forme de diffusion plus technique (vidéo projection).

 

2000 : Après un temps de résidence à l’Abbaye aux Dames à Saintes, « Si le jour paraît ; allons-nous en… » a été programmé pour l’inauguration du CAMJI à Niort  avec Helène Garbaye de la compagnie « Elea Maugis » en improvisation danse et Bernard Lubat pour l’accompagnement Piano / batterie.
L’univers que cette installation déploie a depuis ces dernières années été le théâtre de divers événements, dont très récemment (2020) le festival des lumières de Morat en Suisse.

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